Entreprendre c’est juste une question de radicalité

“Le travail indépendant c’est tout autant le cadre qui plaque son poste pour donner plus de sens à son travail que le chômeur en fin de droit qui s’installe faute de trouver du travail”. Mais dans les deux cas, il vaut mieux exceller à 100 % dans une compétence et avoir un zéro pointé dans toutes les autres que d’être à 50% sur toutes les compétences.
Pourquoi ?

 50% des micro-entrepreneurs nont généré aucun chiffre daffaires parce qu’ils sont moyens en tout et radical en rien.

Ce statut qui a succédé à celui d’auto-entrepreneur est forcément quelque chose utilisé en complément d’une activité professionnelle, ou pour un temps court, le temps de tester une idée et de faire ses premiers contacts. Passé quelques mois, si on a un vrai projet d’entreprise, il n’y a aucun intérêt à rester dans cette option, il vaut mieux basculer vers le portage puis vers le réel normal”. 

Ce statut “créé souvent de la précarité et des personnes qui sont davantage des tacherons que des chefs d’entreprises” justement parce qu’il n’existe pas de réelle envie d’entreprendre.

Le statut de micro-entrepreneur est parfois demandé par des employeurs qui le préfèrent au statut de salarié en contrat temporaire, permettant d’échapper aux charges sociales.

Pourtant, plus de huit Français sur dix estiment que le développement du nombre de travailleurs indépendants est une bonne chose pour l’épanouissement des personnes concernées  et pour répondre aux besoins des entreprises notamment dans les datas, le numérique, l’agroalimentaire, l’environnement ou encore la santé et les métiers associés à la famille et l’éducation. Le plus drôle est que dans dix ans, beaucoup de plombiers, électriciens, maçons, peintres, coiffeurs ou taxis seront des travailleurs indépendants, certainement en plus grand nombre que les informaticiens.” Il est donc nécessaire de basculer notre culture du « salariat » vers une culture de « l’art de prendre sa vie en main » et cela passe par la radicalité qui est du domaine de l’attitude  et pas par les stages de gestion, de marketing, et de compta, laissez tout ça aux sociétés de portage salarial et concentrez-vous sur ce qui vous singularise au point d’en faire votre Graal. “On est souvent frappés par le manque de connaissances du fonctionnement d’une entreprise par les gens qui décident de s’installer (règles de facturation, obligations sociales et fiscales, compréhension des mécanismes comptables, notions de gestion ou de commercialisation…)”. Un manque qui est pallié par l’accompagnement et le conseil apporté par le portage salarial mais qui n’est jamais la véritable raison d’un échec, jamais, c’est de faire l’autruche que de ne pas se l’avouer après coup. L’échec lui-même est une chose formidable, saine, et infiniment plus riche qu’une réussite molle. Valoriser l’échec en lui donnant un sens d’enseignement, d’expérience, de fait d’armes comme une cicatrice qui raconte une histoire est en soi une singularité.

Parce que l’entreprenariat ne performe pas en étant moyen en tout mais en étant hors du commun en un point….il s’agit d’une forme de radicalité , de singularité nécessaire à cultiver. Si vous êtes un « tech » et nul en vente alors créer un produit ou service tellement extraordinaire qu’il se vendra ( ou que les bons vendeurs vous paieront pour pouvoir le vendre) , cela n’a pas d’’intérêt de chercher à vous améliorer en qualité de commercial, vous resterez moyen et perdrez votre temps. Si vous êtes un commercial fabuleux , vous pouvez vendre des produits ou services moyens, ne perdez pas à votre temps à chercher à vous former et à  penser comme un tech ou un  développeur, vous perdez votre temps. Partez sur un focus de radicalité, cultivez votre singularité en pivotant encore et encore jusqu’à ce que vous agrégiez les autres compétences par ceux qui vous rejoindront. C’est un mythe français que cette histoire de devoir avoir impérativement besoin de posséder des qualités et compétences pour créer un produit ou service innovant, d’avoir de l’argent pour démarrer, d’être bon en gestion, bon en marketing, bon en vente, en management, en informatique. Soyez nul partout mais à 100 % en 1 point radical et vous obtiendrez infiniment plus de résultats que les moyens en tout qui font légion comme les start-up zombies.

Christine est une coiffeuse à domicile qui dit elle-même avoir été  nul en gestion, en prospection, et même nul pour couper les cheveux…mais  elle est extraordinairement social et empathique au point de générer une clientèle de particulier lui garantissant des revenus de 3000 euros net !

Didier est un ancien Cadre consultant. Il reconnait être incapable de se vendre, l’informatique et les nouvelles technologies le rebute, il n’a aucune imagination ni envie de réer un produit ou un service, mais pourtant il exerce en freelance avec un TJM proche de 1000 euros/jour et ce sont les clients qui le cherchent. Comment est-ce possible ? Sa radicalité est dans son expertise de directeur financier de grand groupe. Il continue à focaliser strictement sur le perfectionnement éternel de cette valeur ajoutée rare sur le marché. Andréa a commencé son activité en dormant dans sa voiture et 5 ans après il génère des revenus de 5000 euros nets, c’est acheté une maison dans le sud de l’Italie et voyage beaucoup. Il n’a ni personnel, ni comptable, ni site internet, il n’a rien inventé ou développé, ne fait pas de marketing, ne se forme en rien, ne copie personne. Non Andréa est nul partout sauf…..en vente ! c’est un pure commercial déterminé qui s’est trouvé simplement un mandant pour distribuer de bons vieux produits d’épicerie fine Italiennes, et basta ! Pas de numérique et de digital à toutes les sauces, un vieux métier avec de vieux produits existant partout mais une radicalité cultivée à l’extrême. Au sein de Labelvie nous cultivons cette mission d’éduquer à entreprendre et ça aussi c’est singulier.