Pourquoi nous sommes différent

Lorsque notre propre vie constitue l’ouvrage, la joie est plus forte et peut-être plus durable

On en devient suspect si on reste  rayonnant, ouvert à tous, pour tous les métiers, et tous les tiers des tiers temps. Où est l’audace, la mission, le sens de la libre entreprise dans cette attitude ? Le portage devient une industrie consommatoire et un nouvel ordre salarial via une boîte de pandore qu’a ouvert le ku klux Klan autour de l’intérim.  Ce portage-là n’est pas fait pour le bonheur d’entreprendre mais pour la sécurité de ne pas trop oser, et de pouvoir revendiquer des droits propres aux véritables salariés de droits commun[ qui eux aussi vont fondre comme neige au soleil dans les décennies à venir] Entreprendre ce n’est pas ça, mais plutôt cette joie véritable qui est toujours celle qui naît d’une création : celle d’un indépendant qui prospère sans dépendance par exemple et malgré les échecs, les hauts et les bas qui sont nécessaires. Lorsque notre propre vie constitue l’ouvrage, la joie est plus forte et peut-être plus durable. Alors les amis rejoignez des sociétés de portage qui vous pousse à créer, innover, prospecter, trembler, perdre, gagner, sortir de votre zone de confort, jusqu’à ce que vous deveniez soit plus puissant que ce que possédez. Cette culture cherchez là dans des sociétés de portage qui prônent « l’entreprenariat », le développement personnel, l’expérimentation, et pas la sécurité du salariat.  Pourquoi ? parce que ce ne sont pas les mêmes quêtes, valeurs et idéaux….et encore moins les mêmes mises en œuvre ! Ces boîtes de portage sont des boîtes de partage, des clubs, réseaux, philo, communauté, équipe, spirit, leadership ou un candidat à l’indépendance devienne plus inspiré que simplement motivé ( parce que sécurisé il l’est déjà pas la vieille promesse du portage]. Cette d’année 2018 connaît un véritable boom avec près de 355 000 entreprises (+19 %) créées sur les 6 premiers mois. Ces chiffres confirment la Transition Entrepreneuriale que connaît la France depuis le début des années 2000, c’est-à-dire l’évolution progressive d’une société de salariés en CDI vers une société d’indépendants et d’entrepreneurs. Depuis 40 ans, les salariés quittent les grandes entreprises pour créer ou rejoindre les petites ou pour vire à leur propre compte, et vous ?

Côtoyer des gens ou des organisations qui marquent une différence radicale peut devenir anxiogène pour qui aime la normalité. Seulement voilà, devenir indépendant en créant son activité n’est pas la normalité.

 La problématique avec nombre de sociétés de portage établies c’est qu’elles ont rallié le clan de la normalité, du salariat classique , et qu’elles ressemble aux entreprises du vieux monde avec leurs armadas de managers incapables de manager, de peur, de process, de réunions inutiles, de powerpoint sans fin, de bureaucratie, de réglementations strictes et lourdes, bref la fossilisation incarnée que l’on reproche souvent aux états. Alors que le portage devrait être un hymne à  l’audace, au risque, à la convivialité et à l’innovation vers l’entreprenariat libéral et la prise en main de sa vie à l’ère du numérique et des nouveaux modes d’organisations du travail. Dans le concept du portage le mot clé, la philosophie dominante doit rester « indépendance » et non pas « salarié »

C’est d’ailleurs comme cela que ce secteur aime se présenter mais les portés  voient bien que ce n’est pas la règle. Beaucoup d’entreprises de portage salarial font elles-mêmes parfois partie du problème du vieux village gaulois rigides, organisées en silo vertical comme les organigrammes pyramidaux du siècle dernier. Leur staff est perméable aux théories à la mode à coup de « coworking », de « baby-foot » mais fait l’impasse sur des notions comme l’autonomie, le courage et le sens au prétexte que ce secteur est réglementé… bla bla bla, du vieux monde. Elles invoquent le bonheur au travail mais oublient de participer à un projet de transmission de savoir pour l’autonomie qui fait sens, à savoir, basculer le plus grand nombre vers l’indépendance financière avec une culture axée sur l’émancipation par l’action individuelle. Bien souvent, ces entreprises ne sont capables elles-mêmes d’avoir un sens puisqu’elle n’ont pas à leur tête des entrepreneurs des générations y ou x mais le plus souvent des « bon vieux cadres et manager» de la vieille économie . C’est à croire qu’il n’en existe pas d’autres qu’augmenter les profits et satisfaire les actionnaires qui ont construit un marché qui prodigue « un acte de gestion » pour des SALARIES SECURISES ( sic !) au mieux évoque-t-on parfois la nécessité de “mieux répondre aux attentes des portés ”, et des entreprises clientes, dans un cadre fixé par un législateur. Alors que la noble histoire du portage par ses authentiques pionniers est d’abord de construire sa propre liberté pro et financière en cultivant l’art d’entreprendre, voilà que nos vieux messieurs en costumes gris ont poussé « ce concept » vers un intérim inversé avec des légions de « consultants » frileux qui restent salariés par un tiers le temps d’une mission apporté par une SSII.Tout cela sent l’emploi de papa à la i-sauce, mais c’est tout sauf disruptif.

Derrière ce jeu de dupe, c’est la promesse de la liberté [alors qu’elles tremblent toutes par le fait même qu’elles engendrent des vrais-faux salariés qui veulent des droits communs à l’opposé des régimes d’indépendants]. Tout cela est même insultant pour le gars au RSI, qui lui travail et agit comme un homme libre et entreprenant en multipliant les clubs d’entrepreneurs, le réseautage, la littérature entrepreneuriale, les formations et séminaires pour « réussir son indépendance. Voilà même que, dans certaines sociétés de portage S.A.L.A.R.I.A.L ( que le terme est vilain) , on arbore des slogans, des photos, des discours en plaquette, plus proche des idéaux communistes que du monde et d’une vie d’entreprenant qui sera le quotidien de la génération z et des suivantes. Elles se sont transformées en dogme, en catéchisme collectif autour du « C.D.I « en invoquant la convention collective et des frais de gestion ( on dirait le secteur bancaire).